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question:La main d’oeuvre et ouvriers agit sur quelle espace répond a cette grâce à se texteIl est 8 heures et on entend les oiseaux chanter dans la serre. Jemima Wanjiku fredonne, elle aussi, quelques notes en enfilant ses gants. Sécateur en main, elle par- court les longues allées de rosiers à la recherche des boutons presque éclos, coupe les tiges et les rassemble sans même interrompre sa marche Immédiatement après leur récolte, les fleurs sont transportées dans l'atelier attenant. Là, l'effervescence règne. Des cen- taines de petites mains saisissent, sectionnent, effeuil- lent, ajustent et rassemblent les tiges en bouquets. Le temps est compté. Ces roses, cultivées par la ferme horticole Wildfire sur le lac Naivasha, à une centaine de kilomètres au nord de Nairobi, au Kenya, doivent arri- ver le lendemain sur les étals français, anglais ou néer- landais pour la Saint-Valentin <<< Les ouvrières ont trente minutes entre la récolte et la mise en chambre froide, à 4°C. Après, les fleurs ris- quent de s'ouvrir. Or les consommateurs veulent qu'elles tiennent au moins sept jours dans leur vase », explique Peter Szapary, le propriétaire autrichien de la ferme, venu s'installer au Kenya en 1997 comme d'autres horticulteurs européens, rejoints aujourd'hui par des firmes transnationales, essentiellement in- diennes. Entre 70 000 et 80 000 roses, d'une palette allant du rouge au jaune, sortent tous les jours de ses entrepôts. Direction l'Europe, à 7 000 kilomètres de là, mais aussi les Etats-Unis, l'Australie et le Japon. Peter Szapary a choisi de ne pas augmenter sa production pour la fête des amoureux. <« J'ai des accords de vente à l'année avec des supermarchés », justifie-t-il. En effet, les groupes de grande distribution (Carrefour, Tesco...) si- gnent des accords de vente annuels pour sécuriser leur approvisionnement. Dans le même temps, les produc- teurs dépendent de plus en plus de ces contrats, qui dictent à l'avance les prix et la quantité de fleurs à pro- duire. Controverse Depuis une vingtaine d'années, le Kenya s'est fait con- naître pour sa production de fleurs: il a remplacé l'Eu- rope (Pays-Bas, France...) comme un des principaux producteurs mondiaux. Avec 125 000 tonnes en 2013, c'est le quatrième exportateur au monde, et le premier vers l'Europe. << Les premiers Néerlandais ont installés des fermes au bord du lac Naivasha à la fin des années 1970, car les conditions climatiques y sont similaires toute l'année à l'été en Europe: il fait chaud en journée [30°C], frais la nuit [13 °C] et cette différence de température est bonne pour les roses », explique Peter Szapary. Elle permet aussi d'économiser le prix du chauffage artificiel des serres. Autre atout l'aéroport de la capi tale, Nairobi, d'où partent tous les soirs des cargos em- plis de fleurs, ne se trouve qu'à une heure et demie de route. À partir de 2009, il a été modernisé par le gou- vernement kenyan. C'est aujourd'hui l'un des aéro- ports les plus performants d'Afrique. Et surtout, la main-d'œuvre à Naivasha est très bon marché. Mais il y a une dizaine d'années, ce secteur prospère s'est retrouvé au cœur d'une controverse : l'exploita- tion et même l'intoxication des salariés, l'emploi massif de pesticides ou encore le gaspillage d'eau ont été ré- gulièrement dénoncés par les médias étrangers et les ONG étrangères et kényanes. Conscients de l'impor- tance de leur image de marque auprès des consomma- teurs européens, susceptibles de se tourner vers leurs concurrents d'Amérique du Sud, le gouvernement e les producteurs kényans ont entrepris de << verdir >>> secteur : moins d'engrais chimiques, meilleure prote tion des ouvriers. Moins de 2 euros par jour Lorsque l'on cherche à vérifier ces informations sur le terrain, on se heurte rapidement aux barrières de fermes ultrasécurisées, derrière lesquelles les journa listes locaux et étrangers ne sont pas les bienvenus rien ne doit ternir l'éclat des roses kényanes.. Pour par ler librement aux milliers d'ouvriers qui affluent du pays tout entier, il faut se rendre dans les nombreux bidonvilles qui ont poussé à proximité des serres. Kara- gita est l'un des plus importants, avec ses commerces et ses habitations faites de tôle et de terre, ses amas de détritus et ses chemins cabossés pour toute route. Si l'électricité y est installée, point d'arrivée d'eau ni d'égouts. Vers 17 heures, les bus affrétés par les horticulteurs déposent les travailleurs à l'entrée du village. James Ki- hara Ndung'u, grand gaillard de 26 ans, tente de leur vendre quelques calendriers disposés dans une brouette. Lui aussi a passé la journée dans une ferme, Nini Ltd., pour laquelle il effectue de la maintenance depuis six ans. Mais, faute de revenus suffisants, il mul- tiplie les petits boulots le soir. « Je gagne 200 shillings kényans [1,93 euro] par jour. C'est tellement peu que je ne parviens pas à économiser pour reprendre mes études », se désespère-t-il en exhibant sa fiche de paie. << Je ne pourrai pas me marier et fonder une fa- mille dans cette situation, poursuit-il. Je cherche n'im- porte quel travail mieux payé, même nettoyer les sani- taires. >>> Concurrence éthiopienne Dans un pays ou 40% de la population est au chômage, la floriculture, qui emploie 500 000 personnes, dont 100 000 dans les fermes, est malgré tout perçue comme un eldorado. Reste qu'avec 6 000 shillings (58 euros) en moyenne par mois, les salaires sont à peine supérieurs au minimum légal (5 000 shillings) et les horticulteurs comptent bien préserver leurs marges. << Si les salaires augmentent, il n'y aura plus personne d'ici cinq ans. On partira tous s'installer en Ethiopie », menace Peter Szapary. Car le voisin africain, moins regardant sur les standards sociaux et environ- nementaux, se lance dans la production de fleurs armé d'une main-d'œuvre encore meilleur marché. Et les horticulteurs européens, les firmes transnationales in- diennes ou européennes pourraient quitter le Kenya. La production intensive de fleurs, ainsi que la popula- tion croissante qu'elle attire, n'est pas sans consé- quences sur l'écosystème de Naivasha. Une virée en bateau permet de se rapprocher des immenses pompes rouges installées par les fermes dans le lac pour irriguer les cultures. Wildfire puise par exemple 2000 m³ chaque jour pour arroser ses fleurs entre 7 heures et 13 heures. << Il y a deux ans, on a mis en place un plan d'allocation de l'eau : le gouvernement accorde des permis et on doit réduire les quantités pompées si le niveau du lac baisse », assure Peter Sza- pary. Mais il reconnaît : « Il y a toujours des moutons noirs : certaines fermes pompent l'eau sans autorisa- tion. >>>> Eau contaminée L'association des riverains du lac dénonce également la Presence d'engrais et de pesticides dans l'eau. Si des fermes ont mis en place des cultures hors-sol, avec un système de traitement et de recyclage des effluents, d'autres continuent de rejeter leurs eaux usées dans le lac. Les lois existent, mais il est difficile de les faire res pecter : les fermes se renvoient la responsabilité. Reste que les exploitations floricoles ne sont pas les seules à contaminer l'eau du lac. Les centaines de mil- liers de personnes qui vivent sur ses rives y contri buent, notamment par les rejets d'effluents des bidon- villes. Conséquence: des algues invasives proliferent en présence des nutriments, au grand dam des 400 pê- cheurs du lac qui peinent chaque jour davantage à ma- nœuvrer leurs embarcations. d'après Audrey Garric, « Au Kenya, les épineuses roses de la Saint-Valentin », Le Monde, 10 février 2015.
answer:La main-d'œuvre et les ouvriers agissent sur l'espace de la production agricole et floriculture, en particulier dans les fermes horticoles. Cet espace est caractérisé par les serres et les ateliers de préparation des fleurs où les travailleurs cultivent, récoltent, préparent et emballent les produits destinés à l'exportation. Dans le texte, on apprend que cette main-d'œuvre agit sur un espace productif situé près du lac Naivasha au Kenya, où l'on trouve à la fois les champs de rosiers et les infrastructures pour le traitement post-récolte des fleurs (l'atelier attenant). L'ensemble de cette chaine de production est ensuite relié à un réseau logistique international qui achemine les roses vers divers marchés à travers le monde, notamment en Europe, aux États-Unis, en Australie et au Japon. Le texte mentionne l'importance des conditions climatiques favorables autour du lac Naivasha, qui rappellent l'été européen et permettent une floraison optimale des roses sans chauffage artificiel. En outre, le texte aborde les aspects sociaux et environnementaux de cette industrie florale, comme les salaires très bas des ouvriers, la concurrence internationale, et l'impact environnemental dû à l'utilisation intensive de l'eau et de produits chimiques. Il y a des références aux pressions internationales pour "verdir" le secteur, ainsi qu'aux conditions de travail et au coût humain et écologique de cette production au Kenya. L'espace de production non seulement fournit des emplois dans une région touchée par le chômage, mais pose également des défis considérables en termes de durabilité et de responsabilité sociale, mettant en lumière la complexité des réseaux de production globalisés et leurs implications locales.
question:Пееформулируй Целью данной программы для субъектов образования является подготовка консультантов и специалистов по управлению персональным здоровьем людей молодого, зрелого и пожилого возраста, направленному на увеличение продолжительности и качества их предстоящей жизни, предупреждение возраст ассоциированных заболеваний и обострения этих заболеваний, предупреждение и коррекцию дефицита витаминов, минералов и биоактивных веществ, ассоциированного с возрастом. Задачи: 1. Преподавание дисциплины в ходе курса лекций, в ходе подготовки студентами домашних заданий, самостоятельного изучения рекомендованной литературы 2. Улучшение индивидуального усвоения материала в ходе сессий «вопрос-ответ» 3. Контроль усвоения материала в ходе выполнения тестовых заданий
answer:Данная программа для образовательных учреждений направлена на подготовку консультантов и специалистов, которые будут заниматься управлением персональным здоровьем людей разных возрастных категорий. Главная цель программы - увеличение продолжительности и качества жизни, предотвращение возрастных заболеваний и их обострений, а также предупреждение и коррекция дефицита важных веществ, связанных с возрастом. Задачи программы включают: 1. Преподавание учебных материалов в формате лекций, выполнение домашних заданий студентами и самостоятельное изучение рекомендованной литературы. 2. Улучшение понимания материала через сессии "вопрос-ответ", где студенты могут получить дополнительные объяснения и решить свои вопросы. 3. Контроль усвоения материала с помощью выполнения тестовых заданий.
question:Ты методолог униврситета нутрициологии. Ты пишешь Программу курса по нутрициологии с выдачей дипломов о профессиональной подготовке. Напиши цели и задачи реализации программы.
answer:Цели реализации программы: 1. Подготовка специалистов в области нутрициологии с высоким уровнем знаний и навыков, которые смогут успешно заниматься профессиональной деятельностью в этой области. 2. Предоставление студентам глубокого понимания основных принципов и теорий нутрициологии, а также их практическое применение в реальных ситуациях. 3. Содействие развитию исследовательских навыков студентов в области нутрициологии и широкому охвату новейших научных достижений в этой области. 4. Повышение осведомленности и образованности граждан в области правильного питания и здорового образа жизни. Задачи реализации программы: 1. Разработка комплексной программы, включающей теоретические и практические модули обучения по фундаментальным и прикладным аспектам нутрициологии. 2. Проведение лекций, семинаров и практических занятий, включающих в себя обсуждение актуальных вопросов, анализ кейсов и выполнение заданий, чтобы обеспечить оптимальное усвоение материала. 3. Организация практических занятий, в том числе работа с реальными клиентами, чтобы студенты могли получить практический опыт и навыки в реальных условиях. 4. Проведение регулярной оценки знаний и навыков студентов через тестирование, выполнение заданий и контрольные работы. 5. Предоставление студентам возможности для исследовательской работы, написания научных статей и участия в научных конференциях и семинарах в области нутрициологии. 6. Выдача дипломов о профессиональной подготовке после успешного завершения программы, подтверждающих квалификацию специалиста в области нутрициологии.
question:La main d'oeuvre et ouvriers agit sur quelle espace répond a cette grâce à se texte.Il est 8 heures et on entend les oiseaux chanter dans la serre. Jemima Wanjiku fredonne, elle aussi, quelques notes en enfilant ses gants. Sécateur en main, elle par- court les longues allées de rosiers à la recherche des boutons presque éclos, coupe les tiges et les rassemble sans même interrompre sa marche Immédiatement après leur récolte, les fleurs sont transportées dans l'atelier attenant. Là, l'effervescence règne. Des cen- taines de petites mains saisissent, sectionnent, effeuil- lent, ajustent et rassemblent les tiges en bouquets. Le temps est compté. Ces roses, cultivées par la ferme horticole Wildfire sur le lac Naivasha, à une centaine de kilomètres au nord de Nairobi, au Kenya, doivent arri- ver le lendemain sur les étals français, anglais ou néer- landais pour la Saint-Valentin <<< Les ouvrières ont trente minutes entre la récolte et la mise en chambre froide, à 4°C. Après, les fleurs ris- quent de s'ouvrir. Or les consommateurs veulent qu'elles tiennent au moins sept jours dans leur vase », explique Peter Szapary, le propriétaire autrichien de la ferme, venu s'installer au Kenya en 1997 comme d'autres horticulteurs européens, rejoints aujourd'hui par des firmes transnationales, essentiellement in- diennes. Entre 70 000 et 80 000 roses, d'une palette allant du rouge au jaune, sortent tous les jours de ses entrepôts. Direction l'Europe, à 7 000 kilomètres de là, mais aussi les Etats-Unis, l'Australie et le Japon. Peter Szapary a choisi de ne pas augmenter sa production pour la fête des amoureux. <« J'ai des accords de vente à l'année avec des supermarchés », justifie-t-il. En effet, les groupes de grande distribution (Carrefour, Tesco...) si- gnent des accords de vente annuels pour sécuriser leur approvisionnement. Dans le même temps, les produc- teurs dépendent de plus en plus de ces contrats, qui dictent à l'avance les prix et la quantité de fleurs à pro- duire. Controverse Depuis une vingtaine d'années, le Kenya s'est fait con- naître pour sa production de fleurs: il a remplacé l'Eu- rope (Pays-Bas, France...) comme un des principaux producteurs mondiaux. Avec 125 000 tonnes en 2013, c'est le quatrième exportateur au monde, et le premier vers l'Europe. << Les premiers Néerlandais ont installés des fermes au bord du lac Naivasha à la fin des années 1970, car les conditions climatiques y sont similaires toute l'année à l'été en Europe: il fait chaud en journée [30°C], frais la nuit [13 °C] et cette différence de température est bonne pour les roses », explique Peter Szapary. Elle permet aussi d'économiser le prix du chauffage artificiel des serres. Autre atout l'aéroport de la capi tale, Nairobi, d'où partent tous les soirs des cargos em- plis de fleurs, ne se trouve qu'à une heure et demie de route. À partir de 2009, il a été modernisé par le gou- vernement kenyan. C'est aujourd'hui l'un des aéro- ports les plus performants d'Afrique. Et surtout, la main-d'œuvre à Naivasha est très bon marché. Mais il y a une dizaine d'années, ce secteur prospère s'est retrouvé au cœur d'une controverse : l'exploita- tion et même l'intoxication des salariés, l'emploi massif de pesticides ou encore le gaspillage d'eau ont été ré- gulièrement dénoncés par les médias étrangers et les ONG étrangères et kényanes. Conscients de l'impor- tance de leur image de marque auprès des consomma- teurs européens, susceptibles de se tourner vers leurs concurrents d'Amérique du Sud, le gouvernement e les producteurs kényans ont entrepris de << verdir >>> secteur : moins d'engrais chimiques, meilleure prote tion des ouvriers. Moins de 2 euros par jour Lorsque l'on cherche à vérifier ces informations sur le terrain, on se heurte rapidement aux barrières de fermes ultrasécurisées, derrière lesquelles les journa listes locaux et étrangers ne sont pas les bienvenus rien ne doit ternir l'éclat des roses kényanes.. Pour par ler librement aux milliers d'ouvriers qui affluent du pays tout entier, il faut se rendre dans les nombreux bidonvilles qui ont poussé à proximité des serres. Kara- gita est l'un des plus importants, avec ses commerces et ses habitations faites de tôle et de terre, ses amas de détritus et ses chemins cabossés pour toute route. Si l'électricité y est installée, point d'arrivée d'eau ni d'égouts. Vers 17 heures, les bus affrétés par les horticulteurs déposent les travailleurs à l'entrée du village. James Ki- hara Ndung'u, grand gaillard de 26 ans, tente de leur vendre quelques calendriers disposés dans une brouette. Lui aussi a passé la journée dans une ferme, Nini Ltd., pour laquelle il effectue de la maintenance depuis six ans. Mais, faute de revenus suffisants, il mul- tiplie les petits boulots le soir. « Je gagne 200 shillings kényans [1,93 euro] par jour. C'est tellement peu que je ne parviens pas à économiser pour reprendre mes études », se désespère-t-il en exhibant sa fiche de paie. << Je ne pourrai pas me marier et fonder une fa- mille dans cette situation, poursuit-il. Je cherche n'im- porte quel travail mieux payé, même nettoyer les sani- taires. >>> Concurrence éthiopienne Dans un pays ou 40% de la population est au chômage, la floriculture, qui emploie 500 000 personnes, dont 100 000 dans les fermes, est malgré tout perçue comme un eldorado. Reste qu'avec 6 000 shillings (58 euros) en moyenne par mois, les salaires sont à peine supérieurs au minimum légal (5 000 shillings) et les horticulteurs comptent bien préserver leurs marges. << Si les salaires augmentent, il n'y aura plus personne d'ici cinq ans. On partira tous s'installer en Ethiopie », menace Peter Szapary. Car le voisin africain, moins regardant sur les standards sociaux et environ- nementaux, se lance dans la production de fleurs armé d'une main-d'œuvre encore meilleur marché. Et les horticulteurs européens, les firmes transnationales in- diennes ou européennes pourraient quitter le Kenya. La production intensive de fleurs, ainsi que la popula- tion croissante qu'elle attire, n'est pas sans consé- quences sur l'écosystème de Naivasha. Une virée en bateau permet de se rapprocher des immenses pompes rouges installées par les fermes dans le lac pour irriguer les cultures. Wildfire puise par exemple 2000 m³ chaque jour pour arroser ses fleurs entre 7 heures et 13 heures. << Il y a deux ans, on a mis en place un plan d'allocation de l'eau : le gouvernement accorde des permis et on doit réduire les quantités pompées si le niveau du lac baisse », assure Peter Sza- pary. Mais il reconnaît : « Il y a toujours des moutons noirs : certaines fermes pompent l'eau sans autorisa- tion. >>>> Eau contaminée L'association des riverains du lac dénonce également la Presence d'engrais et de pesticides dans l'eau. Si des fermes ont mis en place des cultures hors-sol, avec un système de traitement et de recyclage des effluents, d'autres continuent de rejeter leurs eaux usées dans le lac. Les lois existent, mais il est difficile de les faire res pecter : les fermes se renvoient la responsabilité. Reste que les exploitations floricoles ne sont pas les seules à contaminer l'eau du lac. Les centaines de mil- liers de personnes qui vivent sur ses rives y contri buent, notamment par les rejets d'effluents des bidon- villes. Conséquence: des algues invasives proliferent en présence des nutriments, au grand dam des 400 pê- cheurs du lac qui peinent chaque jour davantage à ma- nœuvrer leurs embarcations. d'après Audrey Garric, « Au Kenya, les épineuses roses de la Saint-Valentin », Le Monde, 10 février 2015. Grâce à ce texte répond au question entre guillemets "Type d'acteurs qui interviennent dans la mise en relation des espaces (carac- téristiques et locali- sation) Propriétaires des roseraies,Main d'œuvre ou- vriers, médias, pêcheurs,État(s), gouverne- ment(s),ONG (organisations non-gouvernemen- tales),Consommateurs,Groupes de grande distribution
answer:À partir du texte fourni, voici un aperçu des acteurs qui interviennent dans la mise en relation des espaces, leurs caractéristiques et leur localisation, ainsi que leurs rôles dans la production et la distribution des roses du Kenya: 1. Propriétaires des roseraies: - Caractéristiques: Entrepreneuriaux, souvent d'origine européenne ou de grandes firmes transnationales. - Localisation: Basés principalement au Kenya, autour du lac Naivasha. - Rôle: Investissent dans la culture des roses, gèrent la production et les ventes, y compris pour des événements spéciaux comme la Saint-Valentin. 2. Main d'œuvre / ouvriers: - Caractéristiques: Salariés locaux, gagnent souvent de faibles salaires. - Localisation: Habitent en grande partie dans des bidonvilles proches des fermes horticoles. - Rôle: Récoltent, préparent les roses et sont essentiels au fonctionnement quotidien des roseraies. 3. Médias: - Caractéristiques: Ils peuvent être locaux ou étrangers et jouent un rôle informateur. - Localisation: Dans le pays et internationalement. - Rôle: Exposent les problèmes écologiques et sociaux liés à l'industrie de la rose, influencent l'opinion publique et la consommation. 4. Pêcheurs: - Caractéristiques: Population locale impactée par l'industrie florale. - Localisation: Bord du lac Naivasha. - Rôle: Victimes de la pollution liée aux exploitations floricoles qui affecte leur activité. 5. État(s) / gouvernement(s): - Caractéristiques: Autorités réglementaires. - Localisation: Kenya, avec des implications politiques internationales. - Rôle: Modernisation d'infrastructures comme les aéroports, mise en place de régulations environnementales et sociales. 6. ONG (organisations non-gouvernementales): - Caractéristiques: Défenseurs des droits sociaux et protecteurs de l'environnement. - Localisation: Locales et internationales. - Rôle: Dénoncent les pratiques abusives et poussent à des pratiques plus responsables et durables. 7. Consommateurs: - Caractéristiques: Acteurs finaux de la chaîne de distribution qui sont sensibles à la qualité et à l'éthique des produits. - Localisation: Principalement en Europe, mais aussi aux États-Unis, en Australie et au Japon. - Rôle: Leurs préférences et valeurs influencent les pratiques de production et la demande globale. 8. Groupes de grande distribution: - Caractéristiques: Acteurs clés de la vente au détail. - Localisation: Mondialement, avec un focus sur les marchés développés. - Rôle: Signent des contrats annuels avec les producteurs et ont un impact significatif sur le prix et la quantité de production en fonction de la demande.